La première maman nous parle de Louis qui a présenté des crises d’épilepsie à 9 mois et était suivi par un neurologue d’un hôpital d’enfants parisien. En petite section de maternelle, il était malhabile, il parlait mal. En moyenne section, il a été pris en charge par une orthophoniste près de chez lui et en grande section. En raison de l’importance des troubles une consultation hospitalière est demandée et après une attente de dix mois il a été hospitalisé pendant trois semaines à l’hôpital pour observation et diagnostic. A sa sortie, en l’absence de toute autre information, il a été dirigé vers une prise en charge par une psychomotricienne de ville qui a fait connaître le site « Dyspraxique mais fantastique » (DMF) aux parents, lesquels ont reconnu leur enfant dans les témoignages et les difficultés décrites sur le site. L’enfant en a éprouvé un très grand soulagement « maintenant tu me comprends » a-t-il dit à sa maman ! Une consultation a été programmée au Centre Référent pour les troubles des apprentissages. L’enfant a été scolarisé dans une Clis spécialisée où il est conduit en taxi. Il a également intégré le Réseau Tap Ile de France. Il bénéficie actuellement d’une prise en charge orthophonique en ville, d’une rééducation en psychomotricité et d’entretiens psychologiques. De plus, un ergothérapeute intervient à l’école. La maman nous dit que ces prises en charge ont été difficiles à mettre en place, mais que maintenant « ça roule » et que la période la plus difficile à vivre, et pour les parents et pour l’enfant, a été la période pré-diagnostique. Les équipes éducatives sont décourageantes. La faute des difficultés scolaires est mise une fois sur le quotient intellectuel de l’enfant, une autre fois sur l’aspect psychologique. Le médecin scolaire envoie au CMPP mais ne donne pas de lettre d’introduction, et le CMPP, après de nombreux mois d’attente, ne met en place qu’une prise en charge psychologique de l’enfant. |
Une maman de trois enfants, elle-même dyslexique, raconte l’histoire de ses enfants qui souffrent du même trouble. Quant à Nicolas, petit il ne parlait pas. Il consulte un médecin de rééducation fonctionnelle de renom alors qu’il a 4 ans. Malgré le contexte familial de trouble de langage, il est dit à la famille que « s’il ne parle pas, c’est qu’il n’a rien à dire ». Guillaume est le plus petit, il est en CM2. Il a été non lecteur jusqu’en CM1 : dans le circuit normal, il déprimait, se dévalorisait et était très mal à l’école. |
Le papa nous raconte l’histoire de Charles, neuf ans, pour lequel aucun diagnostic n’a été posé à ce jour.
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La maman d’Alain, hyperactif et dysphasique, raconte l’histoire de son enfant. |