La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé. L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur. Le plus souvent la dysgraphie est isolée, sans déficit ni neurologique ni intellectuel, en l'absence de troubles psychologiques, chez un enfant évoluant dans un milieu socio-culturel normalement stimulant et suivant une scolarisation ordinaire.
Trouble spécifique d’apprentissage de la lecture, en l’absence de toute cause évidente, chez des enfants normalement intelligents. Les différentes formes de dyslexies sont définies en fonction des stratégies déficitaires et préservées d’identification des mots (assemblage ou adressage) et du type d’erreurs observées (visuelles ou auditives). Elles ont donné lieu à plusieurs terminologies : dysphonétiques, dyséïdétiques et mixtes, ou phonologiques et de surface. On préfère aujourd’hui, à juste titre, aux classifications, l’analyse fine des stratégies et des processus cognitifs sous jacents (déficit phonologique, en mémoire de travail, ou visuo-attentionnels…). L’intérêt de cette analyse étant la construction du programme rééducatif et pédagogique.
Trouble du geste finalisé qui peut toucher les fonctions gestuelles suivantes : la motricité globale, la préhension, le regard, l’habillage. Il ne s’agit pas d’une carence d’apprentissage, mais d’un trouble de l’organisation motrice. La dyspraxie retentit toujours sur la qualité (et la vitesse) de l’écriture. Il existe plusieurs formes de dyspraxie selon que le trouble touche surtout le geste, ou la perception visuo-spatiale ou la construction dans l’espace. Les apraxies de l’adulte sont divisées en apraxie idéatoire (incapacité à réaliser la séquence de gestes nécessaire à la réalisation d’une action complexe : par exemple frotter une allumette pour allumer une bougie), ou idéo-motrice (la séquence de geste est préservée mais l’adulte ne peut pas la réaliser sans le support concret : il ne peut pas faire semblant d’allumer la bougie avec l’allumette), ou de construction (copier une figure complexe ou réaliser des figures avec des cubes). L’apraxie bucco-phonatoire concerne la réalisation des séquences de gestes bucco- phonatoires ou faciaux. Elle retentit évidemment sur l’articulation des mots.